Les terreurs nocturnes, on en parle ?

En tant que parents, il y a beaucoup de choses qui peuvent devenir angoissantes ! Les coins de tables, les escaliers… Mais aussi les terreurs nocturnes. Ce moment où votre enfant se met à hurler dans sa chambre et que vous êtes impuissants. Bénignes, ces terreurs sont une véritable épreuve pour les jeunes parents. Mais alors, les terreurs nocturnes, qu’est-ce que c’est ? Comment les prévenir ?

Comment définir la terreur nocturne ?

Tout d’abord, il faut savoir que la terreur nocturne rentre dans la famille de la parasomnie. Bien que ce nom latin ne vous dise probablement rien, il regroupe certains troubles du sommeil comme le somnambulisme et la somniloquie (le fait de parler en dormant). En réalité c’est un comportement psychomoteur survenant pendant le sommeil ou les phases d’endormissement et de réveil de l’enfant de moins de 6 ans. Il n’est alors pas conscient de ce qu’il fait ou en tout cas pas entièrement et peut se me redresser dans son lit et se mettre à hurler.

Ces crises sont très fréquentes chez les enfants de 3 à 6. En effet 40% d’entre eux en sont victimes et plus spécifiquement les garçons. Les terreurs nocturnes sont liées à la maturation du sommeil du tout petit, la mise en place des phases de sommeil et l’installation des rythmes veille/sommeil chez l’enfant. Plusieurs facteurs de risques ont été recensés. Le plus souvent ce sont la fatigue, une privation de sommeil, un décalage dans les heures de sommeil, de la fièvre, un effort physique inhabituel avant le coucher ou encore un environnement bruyant pendant le sommeil du petit. Certains médicaments ou encore l’apnée du sommeil peuvent eux aussi provoquer des terreurs nocturnes. Enfin, il est important de savoir qu’une prédisposition génétique existe pour la terreur nocturne.

Comment reconnaître la terreur nocturne ?

Contrairement au simple cauchemar que l’on peut calmer par une présence, la terreur nocturne peut être très impressionnante pour les parents. Généralement, l’enfant se met redresse dans son lit et se met à hurler, sangloter et même crier ! Il pense voir des choses terrifiantes. Il faut savoir que l’enfant n’est pas réveillé ou du moins pas complètement. Résultat lorsque les parents cherchent à le consoler, il ne semble pas les entendre et ce comportement peut même empirer la situation. Physiquement, l’enfant est en sueur, tout rouge, ses battements de cœur et sa respiration sont accélérés. Il prononce des mots incompréhensibles et se peut même se débattre. La crise peut durer d’une à vingt minute et s’estompe d’un coup. Généralement l’enfant ne se souvient de rien le lendemain matin.

Comment prévenir la terreur nocturne ?

Bien que ces crises soient une étape normale dans le développement du sommeil chez l’enfant, il est possible d’agir sur le manque de sommeil qui l’un des premiers facteurs de risque. Pour cela il est essentiel de respecter le nombre d’heures de sommeil en fonction de l’âge de l’enfant.

Pour rappel de 0 à 3 mois, l’enfant doit dormir entre 20 et 16 heures dans une journée. Entre 3 mois à 1 an, il lui faut entre 13 et 14 heures de sommeil, entre 1 et 3 ans, 12 et 13 heures, entre 4 et 7 ans, 10 à 11 heures et entre 8 et 15 ans, 8 à 10 heures de sommeil.

Enfin, afin de limiter un peu plus le risque de terreur nocturne, il faudra limiter le temps d’écran d’un enfant en particulier le soir. Avant 6 ans, il est conseiller de ne pas dépasser les 2 heures devant un écran de télévision, d’ordinateur ou de smartphone.

Pour éviter d’aggraver la peur d’un enfant pendant une crise, il est indispensable de ne pas essayer de le contrôler. Bien que ce soit stressant et impressionnant pour de jeunes parents, le fait de l’approcher et de le toucher peut lui sembler terrifiant et la crise sera encore plus longue et impressionnante. Il est important de se rappeler que les terreurs nocturnes font malheureusement parties de la mise en place des cycles du sommeil de l’enfant et qu’elles sont sauf cas très rares bénignes.

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